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| piqûres de moustiques signalés en france |
Des cas de fièvre du Nil occidental sont récemment survenus à Bordeaux et dans ses environs. Il n'y a pas de soucis en Provence pour le moment. Mais attention car plusieurs cas ont été recensés ces dernières années.
Un sujet de curiosité. La Nouvelle-Aquitaine a signalé mardi 1er août des cas de fièvre du Nil occidental, également connue sous le nom de West Nile fever. La maladie est liée à un virus porté par les oiseaux et transmis à l'homme par les moustiques. France 3 Provence-Alpes enquête sur cette infection qui a déjà fait son apparition dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Un virus qui vient d'émerger en Gironde
Le 27 juillet, l'Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine signalait : "Premier cas autochtone d'infection par le virus du Nil occidental chez une personne résidant à Bordeaux (station départementale)". Aucun cas n'a été détecté dans le reste de la France. Trois autres cas ont été confirmés mardi en Nouvelle Aquitaine, selon l'ARS.
Une maladie transmise par les moustiques
Ce virus, découvert sur les rives du Nil en Ouganda en 1937, est transmis par des moustiques à des oiseaux déjà porteurs du virus du Nil occidental. Les oiseaux sont le réservoir du virus", explique l'ARS dans son communiqué de presse.
Les moustiques en question sont appelés "culex" ou "moustiques communs", et constituent une espèce très répandue en France métropolitaine. Ils se distinguent du moustique tigre "Aedes albopictus".
Le virus ne se transmet donc pas "de personne à personne ou de personne à moustique".
Les personnes et les chevaux piqués par un moustique infecté sont des "hôtes accidentels".
Il existe un risque de transmission par les dons de sang et d'organes, mais il reste "extrêmement faible".
Une contagion inoffensive pour l'homme
Selon Ars, l'état de santé des personnes infectées "n'est pas préoccupant et elles sont soignées". Dans certains cas, un "syndrome grippal" peut apparaître, avec de la fièvre, des maux de tête ou des courbatures, et parfois une éruption cutanée. Dans moins de 15 cas, les patients peuvent développer des complications neurologiques, surtout s'ils sont immunodéprimés.
L'ARS
recommande de consulter un médecin si une personne présente ces symptômes. Cependant, l'organisation précise que "dans 80 cas", le patient ne présente aucun symptôme, il est "asymptomatique".
L'organisme recommande "le port de vêtements amples et couvrants", "l'utilisation de moustiquaires" ou "d'un répulsif cutané le soir".
Il n'y a pas de remèdes ni de vaccins. "Le meilleur moyen de se protéger du virus, c'est de bloquer les moustiques", explique France 3 Provence-Alpes, docteur de la protection et des services de santé à l'ARS Paca.
Des cas déjà signalés en Provence
Selon l'autorité sanitaire, "les infections humaines par le virus du Nil occidental n'ont pour l'instant été signalées en France que dans le bassin méditerranéen (régions Paca et Occitanie)".
En 2018, une trentaine de cas locaux liés aux moustiques ont été détectés en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, plus précisément dans les Alpes Maritimes, dont certains ont également souffert de troubles neurologiques ayant conduit à une hospitalisation.
Selon l'ARS, il n'y a pas eu de problème en Provence-Alpes-Côte d'Azur cette année. Aucun cas n'a été découvert. Cependant, la vigilance est de mise.